Pour la première fois de ma courte carrière d’auteur, j’ai participé hier à une journée de dédicaces de mon dernier roman “Tes yeux d’un bleu jaguar” au Super U de ma localité.

Dans une autre vie, j’avais déjà signé des autographes, le cadre était différent, le support aussi et l’exercice était en tous les cas, plus simple.

Cette fois, c’était différent parce que j’allais me confronter à des lecteurs potentiels, ou pas, et leur parler de mon livre, j’allais aussi devoir dédicacer mon ouvrage. Qu’allais-je écrire ? Je ne voulais pas être banal surtout pas, je voulais aussi ne pas faire la même dédicace à tout le monde. Il me faudrait être inventif, y arriverais-je, surtout à froid, sans aucune concentration ? Mille questions.  

Je dois bien avouer que la nuit a été agitée par cette tension positive.

À neuf heures sonnantes mon petit stand de présentation était prêt à accueillir les premiers lecteurs. Derrière moi, Guillaume Musso, sur ma gauche Hervé Le Tellier, Camille Kouchner, Vanessa Spingora, Florence Aubenas, Philippe Delerm et tant d’autres… J’étais ému et impressionné d’être là parmi tous ces géants de la littérature.

Durant cette journée, j’ai été agréablement surpris par la bienveillance de ces gens qui viennent faire leurs courses. Très surpris par les “Bonjours” des jeunes. Cette jeunesse que l’on nous décrit parfois comme mal éduquée et peu respectueuse m’a démontré le contraire, si besoin était et j’étais conforté par ces positives attitudes. 

J’étais moins étonné parce que je le savais déjà par l’attitude de quelques vieux “cons”, qui forts de leurs acquis ancestraux et de leurs savoirs supposés légitimes, toisaient l’ancêtre que je suis, avec un certain mépris. J’étais amusé, comme quoi pour certains, il ne fait pas bon vieillir.

J’ai eu aussi le plaisir de revoir quelques copains, perdus de vue depuis plus de quarante ans et là, total bonheur (Ils se reconnaîtront).

Enfin, je ne peux que remercier les très nombreux visiteurs qui venus me taper la discute sont repartis avec mon roman sous le bras. Ils semblaient heureux, moi je l’étais plus qu’eux, je crois…

 Merci aussi à toutes celles et ceux qui, sans faire l’acquisition du bouquin, se sont arrêtés pour échanger quelques mots aimables. On a besoin de ça par les temps qui courent, n’est-ce pas ?

Merci enfin à la direction et au personnel de Super U pour leur accueil et leur gentillesse.

Une journée qui fait du bien, une de plus !