55 c'est le nombre de jours où la France a vécu à l'arrêt.
Désormais et à l'heure où je mets sous presse, nous déconfinons, nous déconfinons toujours, ais-je envie d'écrire...
De ma fenêtre et après avoir pris le temps, je vous livre quelques sentiments sur cette période, mais en prenant suffisamment de recul pour ne pas tomber dans le pathos.
J'ai envie de faire une lecture de cette période, mais en prenant suffisamment de recul pour ne pas tomber dans le pathos.
De nombreux copains et copines blogueurs, et blogueuses, se sont attelés à la lourde tâche quotidienne de produire des contenus sur leurs blogs.
J'ai bien tenté de commenter l'actualité, mais j'ai été fauché comme un petit lapin en plein vol, par quelques fâcheux.
Ayant fait le choix de vivre sans stress et estimant avoir assez donné dans le commentaire politique, j'ai lâché l'affaire sans regret aucun.
Je voudrais donc remercier tous mes camarades de blog pour ce courage à pondre des articles, afin de m'apporter d'autres éclairages que ceux produits par la STASI.
J'avais beau avoir mes propres avis, les leurs m'étaient utiles et rassurants ; je n'étais pas seul.
Je vais les citer par ordre d'apparition à l'écran : Nicolas, Gérard, Seb, Elodie, Dod , Céline, Denis. Si j'ai oublié quelqu'un, merci de me le pardonner.
Au final ou presque, j'ai vécu ces 55 jours très sereinement et ce à partir du moment où j'ai décidé de ne plus écouter les informations.
Me mettre à l'abri des déclarations, puis des contre-déclarations, des masques, pas de masques, de la chloromachinchose, des vaccins, des statistiques, des experts, des contre-experts, des épidémiologistes de mes deux, puis des mesures barrière, des sanctions, de la distanciation sociale (qu'ils appellent ça...), des ausweis, du gel mais surtout de la vaseline pour nous faire passer les déclarations du Chef, celles du sous-Chef, puis du sous-sous Chef et encore du sous-sous-sous Chef...
Enfin, disais-je, me protéger de tout cela m'a vraiment aidé à passer de très agréables journées.
Chaque matin, j’ai eu une pensée pour mes amis qui plus malchanceux que moi, habitent dans un studio ou un petit appartement en ville ou dans de sordides banlieues. Fort de ce constat, je n'ai jamais accepté de me plaindre et quand parfois m'est tombé un petit coup de moins bien, j'ai pensé à elles, à eux et me suis dit “Allez Yann, ta gueule, tu n'as pas le droit de te lamenter”.
Chaque samedi soir, l'ami Nicolas nous a concocté de très beaux KDB virtuels, qu'il en soit ici remercié. J'ai eu le plaisir de croiser de charmants collègues : Frédéric Audibert, Boris Faure, Seb Musset, Sylvie Stefani, Fred Camino, Annie Day, Denis Szalkowski, Brigitte Laloupe, Marc Vasseur, Catherine Badel et Mehdi Mebarki, etc. Malheureusement, je n'ai jamais eu l'occasion de suivre ces rendez-vous en intégralité à cause d'un débit internet trop faible ou d'une ligne téléphonique défaillante.
Enfin, j'ai toujours une pensée particulière pour celles et ceux qui ne peuvent toujours pas visiter parents, petits-enfants, etc, et pour celles et ceux qui ont connu la peine.
Pour conclure, je souhaite vous remercier toutes et tous qui, par un appel téléphonique, un mail , un texto, un tchat sur Messenger, un sourire, etc, ont pris des nouvelles du vieux.
À très vite dans la vie réelle !
Bisous, tchao, tchao, bécots…