Rue d'Odessa, nuit tombante, les néons s'allument et les ombres s'allongent. Les hommes marchent vite ou s'engouffrent dans les estaminets où d'autres ombres s'isolent dans le gouffre perdu de souvenirs anciens. Une bière de Hollande, un caniche qui jappe, une femme parle fort, des rires qui s'évanouissent dans les fumées opaques des Marlboro qui brûlent.
Atterrissage brutal :
Rafale de vent hostile qui hurlent dans les bouleaux. Première tempête d'automne ; attention ami marin, ne risque pas ta vie pour des coquilles St Jacques. Je ne suis même pas sur qu'au paradis il y ait aussi des petits cafés, une rue d'Odessa, des pavés mouillés et une gare Montparnasse.