C’est devenu extrêmement rare que je m’exprime sur l’actualité, j’ai compris depuis bien longtemps que cela ne servait pas à grand-chose. Et pourtant aujourd’hui je me lâche. Thérapie ou coup de gueule ? Je n’en sais absolument rien, mais face à ce deuxième confinement trop de choses me semblent - et je ne suis pas le seul – en décalage avec un passé récent et la réalité d’aujourd’hui.
Un peu d’histoire si vous le voulez bien.
Lors du premier confinement, souvenez-vous, le professeur Delfraissy, grand manitou de notre usine à gaz préconise, je cite : « la fermeture effective de tous les lieux publics non indispensables à la vie du pays ». Le 12 mars dernier, le Président s’adresse aux Français et annonce la fermeture des crèches, écoles, lycées et universités « jusqu'à nouvel ordre" pour "protéger" les enfants et "réduire la propagation" du coronavirus ».
Toujours lors de premier confinement
Olivier Véran, l’actuel Ministre de la santé déclarait le 26 février : «L'usage du masque en population générale n'est pas recommandé et n'est pas utile». Dans la foulée sa collègue, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, expliquait que les Français ne pourront pas acheter de masques dans les pharmacies parce que «ce n'est pas nécessaire quand on n'est pas malade».
C’est vrai qu’en écrivant cela, j’ouvre des portes déjà ouvertes par beaucoup et je ne vous apprends rien. C’est juste le début de constat de l’incompétence de ceux qui sont aux affaires. Un président qui prend soin de la santé des enfants, un Ministre de la santé, médecin de son état qui acte l’inutilité des masques et enfin Sibeth, mais bon Sibeth c’est Sibeth, “no comment...” comme dirait Gainsgourg …
Sur ces deux points, qu’en est-il à l’occasion de ce second confinement ?
Les enfants doivent retourner à l’école dès lundi prochain et le masque est obligatoire. La santé des gosses et des professeurs, tout le monde s’en bat le popotin et ce n’est plus une priorité, puisque la seule priorité est économique.
Et quoi d'autres ?
Aujourd’hui tous les lieux qui accueillent du public sont ouverts à l’exception des petits commerçants et détaillants. En revanche, tous les lieux culturels sont clos et beaucoup se sont étonnés que lors de sa dernière prise de parole le Président n’ait pas prononcé une seule fois le mot “culture” c’est vrai qu’il n’y a aucun lobbying derrière tout cela…