Sans vouloir singer mon copain Nicolas, maître queux par excellence, qui, depuis qu’il est confiné en centre Bretagne, publie tous les jours sur Facebook les plats qu’il confectionne ; l’idée m’est venue de vous proposer ma recette de pot-au-feu.
Les légumes : les carottes, je les préfère de sable, des pommes de terre à chair ferme, des oignons et à l’instar des parisiens qui les piquent de clous de girofle, j’en fais l’impasse. Par ailleurs, j’aime ajouter une gousse d’ail et l’incontournable bouquet garni que j’associe avec du persil et bien évidemment un chou.
La viande : Ma préférence va au paleron. Ce morceau de filet d’épaule de bœuf possède des fibres courtes et maigres et la bande gélatineuse, qui le traverse en son centre, lui confère cette texture inimitable et ce moelleux incomparable en fondant au cours d’une cuisson longue et douce. Ce choix n’est pas négociable et mon boucher le sait très bien.
Le petit plus : Pour sublimer le fumet, je rajoute un os à moelle.
Maintenant au boulot !
Vous épluchez délicatement (il faut être délicat), tous ces beaux légumes et vous les plongez dans de l’eau froide après y avoir mis votre viande et l’os à moelle.
Par expérience :
Et oui, il y a deux écoles, ceux qui mettent la viande dans l’eau froide et les autres qui la plonge dans l’eau bouillante. Je suis un vieux de le vieille et par expérience, je préfère la première méthode.
La cuisson :
Vous salez et poivrez à votre convenance et laissez mijoter, j’ai bien dit mijoter. Un pot-au-feu ne se fait pas à la cocotte-minute, nom d’une grive, donc, vous laissez mijoter trois ou quatre heures à feu doux. Si vous en avez la possibilité, je vous conseille de préparer le pot-au-feu, la veille pour le lendemain.
Conseil :
Pour arroser l’ensemble, je préfère un Chinon ou un Bourgogne des hautes-côtes-de-beaune et surtout pas un Bordeaux ni encore moins un rosé ou pire encore un vin blanc, quand même...
Bon appétit bien entendu et faites vous plaisir !