La rentrée des classes est cruelle !
Non seulement les petits enfants se retrouvent enfermés dans d'austères bâtiments dits scolaires, mais avec ces départs, le manège de la place ne tourne plus.
Pire encore puisque les petits chevaux, bateaux, avions, tortues, autobus et autres sont enfermés, seuls derrière les grilles d'acier.
Silence glacial de fin d'été sans les ritournelles qui accompagnaient les rêves. Même le pompon est orphelin, suspendu à sa ficelle.
Le manège est désenchanté et la place est vide des rires et des regards des bambins, fiers comme Artaban sur leurs montures juchés.
Il faudra attendre les vacances de la Toussaint ou de Noël, peut-être, pour la vie reprenne et que le petit manège s'anime de mille bonheurs, au moins...